Si vous louez une maison, rien ni personne ne peut garantir que des dégâts ne se produisent, notamment en matière de plomberie. L’accident ou les matériels vétustes sont souvent les principales causes de la dégradation. Toutefois, lorsqu’une panne en plomberie se manifeste, le propriétaire n’est pas le seul à supporter les charges de réparations.
Intervention du plombier : les charges du locataire
À l’instar des réparations en plomberie à la charge du propriétaire, le locataire dispose également des obligations face à l’intervention du plombier. Lorsque le locataire aperçoit une fuite d’eau dans l’appartement, il doit, en premier lieu, aviser le propriétaire. Après vérification, si le problème provient d’une négligence, les frais de réparation incombent au locataire.
- En tant que locataire, si l’appartement dispose d’une chaudière, l’entretien régulier de cet équipement est à votre charge. Cela doit être réalisé au moins une fois dans l’année.
- Pour éviter le pire, contactez un professionnel. Ce dernier vous délivre, 15 jours après, une pièce justificative marquant son passage.
Cette attestation prouve également que la tâche est bien faite. Dans les mois à venir, si un sinistre se manifeste, vous êtes acquitté de vos charges en présentant l’attestation au propriétaire. Toutefois, si le locataire détériore les équipements suite à une mauvaise utilisation, tous les frais d’intervention du plombier reviennent à lui.
Dépannage en plomberie : les frais supportés par le propriétaire
Avant l’arrivée du locataire, le propriétaire doit effectuer des vérifications dans la maison. En effet, il est tenu d’assurer le bon fonctionnement des équipements, notamment la plomberie. En revanche, si le propriétaire n’a pas rempli sa part de marché et qu’un dégât se produit, il prend en charge les frais de réparation. Ce sinistre peut être causé par des matériels vieillots par exemple. Il existe dorénavant la loi n° 89-642 du 06/07/89 qui est très claire sur ce sujet. Dans cet arrêté, il est également souligné que le contrat de location ne doit être signé qu’après l’état des lieux. En d’autres termes, la maison proposée en location doit parfaitement répondre aux normes.
Si le locataire emménage et constate un problème de plomberie, mais que le propriétaire n’a pas pu l’identifier, ce dernier paie la facture après l’intervention. Toutefois, si le locataire s’install et découvre des dégâts suite à une négligence du propriétaire, les frais du plombier reviennent à ce dernier. Au cas où les dommages sont provoqués par la mauvaise structure de la maison, la situation responsabilise toujours le propriétaire. En revanche, si le bailleur pense à être remboursé dans cette situation, il doit suivre certaines démarches.
Les moyens à adopter par les deux parties en cas de désaccord
Si vous êtes locataire, face à des travaux de plomberie qui ne vous concernent pas, faites votre possible pour aviser le propriétaire. Si ce dernier fait signe de mauvaise foi, chargez-vous vous-même des frais de réparation en contactant un plombier de votre connaissance. Cependant, pour responsabiliser le propriétaire, il est recommandé de demander conseil auprès de la commission de réconciliation dans votre zone la plus proche. N’oubliez pas de vous armer avec toutes les preuves nécessaires. Ensuite, pour éviter le problème, payez toujours votre loyer régulièrement.
Pour le propriétaire, si un sinistre se manifeste à cause du mauvais entretien de la chaudière, exigez à votre locataire l’attestation prouvant la réalisation de la tâche. Au cas où il n’en dispose pas, vous n’êtes pas obligé de régler le plombier. Souvent, certains locataires font appel à un plombier sans en informer le propriétaire. Ce fait est rejeté par la règlementation en vigueur. En effet, le propriétaire peut refuser le paiement de la facture du plombier.